La BCVS, passionnément valaisanne
L’Assemblée générale ordinaire de la Banque Cantonale du Valais s’est tenue le 3 juin à Martigny. Les actionnaires ont découvert la stratégie 2030, qui portera la Banque ces prochains années. Les Présidents du conseil d’administration et de la Direction générale, Pierre-Alain Grichting et Oliver Schnyder, ont accepté de répondre à quelques questions sur le contenu et les fondements de cette stratégie.
« La BCVS est impactée par ce qu’il se passe et se décide partout sur la planète aux niveaux économique, politique et social. Développer la Banque dans ce contexte est une priorité. »
Pierre-Alain Grichting, Président du Conseil d’administration

La stratégie 2025 a été mise en œuvre. Place à la stratégie 2030. Pourquoi la Banque Cantonale du Valais se doit d’adapter ses objectifs ? Les explications de Pierre-Alain Grichting, Président du Conseil d’administration.
La Banque Cantonale du Valais a réalisé, à nouveau, d’excellents résultats financiers en 2024. Peut-on les corréler directement à la concrétisation de la stratégie 2021-2025 ?
Clairement oui. La BCVS est un établissement solide et performant, son assise financière s’est renforcée ces cinq dernières années. Nos principaux indicateurs n’ont cessé de progresser, à mesure que la stratégie 2021-2025 se mettait en place. En s’appuyant sur des valeurs fondamentales - innovation, compétence, durabilité, proximité -, en mettant le client au cœur de notre vision, la Banque s’est construit une identité forte. Plus de cinquante projets se sont concrétisés durant cette période, touchant aux structures, à l’organisation, aux processus, à la formation, à la digitalisation, aux produits de la BCVS. Ainsi, notre Banque a intégré la durabilité à l’ensemble de ses activités économiques, sociales et de gouvernance. Pionnière, elle a déployé le cloud, un prérequis pour adopter l’intelligence artificielle (IA). Elle a modernisé ses agences pour mieux servir sa clientèle. L’application de notre stratégie nous a permis de progresser.
Quels sont les éléments qui ont prévalu à l’élaboration de la stratégie 2030 ?
Notre clientèle demeure au centre de nos préoccupations, elle exige de la disponibilité et de la rapidité de notre part. À nous d’y répondre par des solutions et des services sur mesure et de qualité. Notre environnement ensuite. Le monde évolue à grande vitesse ! Nous avons vécu d’importants bouleversements - Covid, réchauffement climatique, guerre sur sol européen, digitalisation, IA - et le monde poursuit son évolution à un rythme effréné. La BCVS est impactée par ce qu’il se passe et se décide partout sur la planète aux niveaux économique, politique et social. Nous développons la Banque dans ce contexte de changements et la préparons ainsi aux défis du futur. Ce cadre mobile et exigeant a servi de base pour la stratégie 2030.
Il faut donc voir dans la stratégie 2030 une forme de continuité de la précédente ?
Exactement. Le Conseil d’administration et la Direction générale ont conçu cette stratégie dans l’objectif d’assurer la pérennité de la BCVS aujourd’hui comme demain. Elle s’articule autour de quatre axes : l’expérience client, la gestion globale, l’excellence opérationnelle et les points de contact digitaux. Nous travaillerons avec les mêmes valeurs. Nos collaboratrices et collaborateurs poursuivront leur engagement quotidien. Notre vision : « Passionnément valaisanne, la BCVS est proche de ses clients, partout et en tout temps ».
« Nous allons renforcer notre organisation et nos processus pour gagner en efficience et en proactivité. »
Oliver Schnyder, Président de la Direction générale

Traduire une stratégie au niveau opérationnel, et la conduire au succès, est exigeant. Oliver Schnyder, Président de la Direction générale, nous livre quelques ingrédients à appliquer pour la stratégie 2030.
Plus de cinquante projets ont été finalisés dans le cadre de la stratégie 2025. Leur mise en place demande un important travail. Comment s’y prendre ?
Avec conviction et motivation ! Nous avions des objectifs ambitieux, mais nécessaires pour affronter les défis d’un monde bancaire qui bouge en permanence. Il faut savoir que la concrétisation d’une initiative prend des mois, voire des années. C’est un effort qui s’inscrit dans la durée et qui a concerné l’ensemble des secteurs de la BCVS. D’importantsinvestissements ont été entrepris pour renforcer nos compétences et notre professionnalisation dans la gestion de projets et la transformation. Emprunter le chemin de la réussite ne se fait pas sans l’adhésion de toute la Banque. L’engagement des collaboratrices et collaborateurs est essentiel. Je les en remercie. C’est à nous, Direction générale, de communiquer en toute transparence sur notre message et nos valeurs. Pérenniser la BCVS dans le succès est de la responsabilité de toutes et tous.
La stratégie 2030 se décline en quatre axes. Qu’est-ce que cela implique au niveau opérationnel ?
Nos excellents résultats réalisés en 2024 et lors des années précédentes constituent une base solide sur laquelle nous voulons construire notre avenir. Les processus opérationnels ont déjà débuté. Nous allons développer une expérience client ciblée, sur mesure, moderne, en optimisant nos services. Nous allons consolider la gestion globale de la Banque pour prendre des décisions cohérentes rapides et fondées. Nous allons renforcer notre organisation et nos processus pour gagner en efficience et en proactivité. Nous allons accroître les points de contact digitaux pour la clientèle.
Vous évoquiez le renforcement des compétences. Dans quels domaines la BCVS doit-elle intensifier ses efforts ?
Je citerai en premier lieu les secteurs de la digitalisation et de l’innovation. Les technologies évoluent rapidement, la BCVS saisira les opportunités les plus pertinentes pour notre activité. Que ce soit pour répondre aux besoins de notre clientèle ou que ce soit pour optimiser notre organisation. Je citerai en second lieu le domaine réglementaire. Le cadre dans lequel agit la Banque se durcit et se complexifie. C’est d’ailleurs dans cette optique que la Direction générale se réorganise. Une division « Digitalisation et Transformation » est créée, alors que la division « Services » devient « Juridique, Compliance et services ». Didier Eggel et Sophie Revaz apporteront leur expertise à la tête de ces deux divisions.