
Market Weekly - Investir et s'y tenir contre vents et marées
Dernière chronique, quelles années !
Voilà, il est venu le temps du changement pour moi. Avant de poursuivre ailleurs mon chemin professionnel, c’est la bonne occasion de regarder dans le rétroviseur. Tant du point de vue économique que celui des marchés financiers, les dernières années ont été riches et intéressantes. Je me rappelle l’une de mes premières chroniques, dans laquelle j’avais utilisé la citation suivante : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Celle-ci est parfaitement adaptée aux marchés financiers.
Ces dernières années, à chaque baisse importante, celui qui a eu le courage d’investir a été récompensé. Même si sur le moment, la situation s’apparentait à un vrai cauchemar. En mars 2020, les fermetures globalisées dues au Covid-19 provoquent un recul des marchés financiers important. En 2022, durant la forte hausse de l’inflation, c’est la même chose. Dernièrement en avril 2025, le constat est identique en raison de la guerre commerciale menée par les Etats-Unis.
Une constante ressort de chacun de ces évènements : malgré les baisses, les marchés se reprennent. On pourrait même rajouter que c’est lorsque la situation paraît la pire qu’il faut investir ou en tout cas ne pas paniquer et vendre ses positions, en référence à la citation ci-dessus. Mais en prenant du recul, on se rend compte que ces dernières années folles sont finalement assez courantes dans l’histoire.

Pour cette ultime chronique, s’il ne devait rester qu’un seul conseil, ce serait celui d’investir et de s’y tenir contre vents et marées.
Trump et TACO
Le dernier évènement en date, la forte volatilité observée au mois d’avril en raison de la guerre commerciale, est une preuve supplémentaire. Alors que la fin du monde était presque proclamée par certains messies, c’était plutôt un bon point d’achat avec une remontée spectaculaire des indices boursiers. Pour la suite, le gouvernement américain a adopté le projet de loi « One Big Beautiful Act », un budget qui reste fortement en expansion en termes de dépenses. Et concernant la guerre commerciale, un nouvel acronyme est apparu : TACO pour « Trump Always Chicken Out ». Cela veut dire que Trump se dégonfle toujours et finit par revenir en arrière. Par conséquent, les dernières menaces de remonter les taxes douanières contre l’Europe n’ont quasiment eu aucun impact sur les marchés.
De même, les marchés semblent ne pas vouloir donner d’importance majeure aux derniers développements en Iran, notamment les bombardements américains. Ce risque est à considérer comme un « tail risk », à l’image de la Corée du Nord, c’est-à-dire un risque très faible. Le pétrole en forte baisse semble suggérer cette thèse.
Merci !
Pour cette ultime chronique, s’il ne devait rester qu’un seul conseil, ce serait celui d’investir et de s’y tenir contre vents et marées.
Alors que ces quelques lignes sont les dernières pour moi, je resterai actif dans le domaine de la gestion de fortune et des investissements. Et au-delà de mon activité, cela restera pour moi toujours une passion de suivre l’économie et les marchés financiers. Je profite de remercier mes fidèles lecteurs et lectrices et leur souhaite plein de succès dans leurs investissements.