Progression des résultats semestriels
Après un exercice 2023 record, la Banque Cantonale du Valais (BCVS) augmente de nouveau ses résultats au premier semestre 2024. Le total des revenus s’élève à CHF 147,4 millions (+3,1%). Le résultat opérationnel atteint CHF 75,2 (+1,4%) et le bénéfice net CHF 66 millions (+0,5%). Reflet d’une gestion efficiente, le Cost Income Ratio se monte à 44,4%. Le bilan s’établit à CHF 20,5 milliards (+2,1 %).
Ci-dessous, Pierre-Alain Grichting, Président du Conseil d'administration de la BCVS, et Oliver Schnyder, Président de la Direction générale, expliquent les raisons d'un tel succès.
« Notre stratégie est juste et réfléchie »
Pierre-Alain Grichting, Président du Conseil d'administration

La Banque Cantonale du Valais (BCVS) poursuit sa dynamique positive. Les résultats semestriels 2024 l’attestent une nouvelle fois. Derrières ces chiffres réjouissants existe une continuité dans la stratégie et le modèle d’affaires de la BCVS. Nous en discutons avec Pierre-Alain Grichting, Président du Conseil d’administration.
La BCVS déploie sa vision en se basant sur ses valeurs de proximité, compétence, innovation et durabilité. Comment cette stratégie influence-t-elle les résultats de la Banque ?
Établir la bonne stratégie est fondamental, l’appliquer dans le travail au quotidien encore plus. Les résultats semestriels prouvent que la stratégie 2025 est juste et réfléchie. Car une relation de confiance se construit sur la durée et la transparence. Et c’est pour cette raison que notre clientèle figure au cœur de notre stratégie.
Les résultats positifs s’enchaînent pour la BCVS. Existe-t-il un risque de considérer cette dynamique positive comme la normalité ?
Ce risque existe. En être conscient reste encore le meilleur moyen de s’en prémunir. L’honnêteté oblige aussi à reconnaître que la BCVS a su tirer profit d’un contexte favorable comme les taux et une économie valaisanne résiliente pour performer. Mais dans un environnement très concurrentiel, la Banque a le droit de se réjouir de son succès, de la place qu’elle occupe. Une telle réussite se forge dans le travail de qualité de l’ensemble des équipes. Et dans ce modèle d’affaires basé sur la proximité et sur nos capacités à nous adapter sans cesse. Ceci nous force d’ailleurs à réévaluer notre stratégie 2025. Nous y travaillons déjà activement.
Une telle réussite se forge dans le travail de qualité de l’ensemble des équipes. Et dans ce modèle d’affaires basé sur la proximité et sur nos capacités à nous adapter sans cesse.
La BCVS, ce sont plus de 560 employés. Elle ne cesse de recruter de nouvelles compétences. Quelle stratégie qualitative prévaut à ces engagements ?
J’apporterai deux éléments de réponse. Premièrement, la pyramide des âges du personnel de la BCVS nécessite un renouvellement de nos effectifs. Jusqu’à fin 2026, la Banque fera face au départ à la retraite d’environ 65 collaboratrices et collaborateurs. Deuxièmement, la BCVS se montre attentive aux opportunités du marché du travail. Il est de notre devoir d’harmoniser et de renforcer nos compétences en fonction des évolutions de la branche et des défis technologiques qui se présentent à nous. La digitalisation des outils de travail et des processus est déjà une réalité. L’intelligence artificielle révolutionnera, dans un futur très proche, notre modèle d’affaires et nos métiers. Acquérir les capacités pour maîtriser ces domaines spécifiques relève de l’exigence. J’en profite pour remercier ici les femmes et les hommes qui réalisent un travail remarquable et s’engagent au quotidien pour assurer la performance de la Banque.
« La BCVS développe ses affaires, en maîtrisant ses coûts et investissements »
Oliver Schnyder, Président de la Direction générale

De bons résultats, semestriels ou annuels, relèvent d’une gestion opérationnelle efficace et efficiente. Pour progresser, la BCVS ne cesse d’innover et de se développer. Comment ? Eléments concrets de réponse avec Oliver Schnyder, Président de la Direction générale.
Le client est au centre de la stratégie de la BCVS, ce qui implique de s’adapter à ses attentes et comportements. Pouvez-vous donner des exemples de cette adaptation ?
Le cœur de la stratégie de ka BCVS est constitué par notre clientèle et la confiance qu’elle nous témoigne. Notre mission est d’accompagner nos clientes et clients dans leurs projets financiers, en se basant sur notre force : l’expertise. À ce titre, la BCVS ajuste ses produits et services, selon les attentes de sa clientèle. Dernier exemple en date, le lancement du Pack Bienvenue, une offre entièrement gratuite et digitale pour gérer au quotidien ses finances. Cette tendance à une gestion autonome se renforce. Je pourrai citer également le Crédit Eco Home, permettant à ses acquéreurs d’oser la transition énergétique. Nous finançons rapidement et à taux préférentiel les projets d’amélioration de l’habitation. La BCVS émet aussi ses propres produits d’investissement, privilégiant une approche ESG (Environnement, Social, Gouvernance) renforcée.
Les chiffres montrent que la BCVS figure parmi les banque les plus efficientes de Suisse en utilisant un ratio comparatif appelé Cost Income Ratio (CIR). De quoi s’agit-il et quelle est son importance pour la Banque ?
Ce ratio décrit le rapport existant entre les charges d’exploitation et les revenus d’un établissement. Il s’agit d’un facteur important dans le secteur, car il mesure l’efficience et la rentabilité de la banque. Schématiquement, plus ce ratio est faible, plus l’efficacité opérationnelle est grande. Avec un CIR avant amortissements de 44,4%, la BCVS figure toujours parmi les banques les plus efficientes de Suisse. La moyenne des banques cantonales helvétiques se situe aux environs de 48%. La Banque développe ainsi ses affaires, tout en maîtrisant ses coûts et investissements.
Le cœur de la stratégie de la BCVS est constitué par notre clientèle et la confiance qu’elle nous témoigne.
La Banque investit dans la digitalisation de ses services et processus. Y a-t-il d’autres priorités pour la BCVS en termes d’investissements ?
La Banque investit fortement pour se préparer aux défis actuels et futurs. Elle s’engage pour son personnel qui constitue son premier capital. Il y a des investissements dans les outils de travail ; il y a des investissements dans les compétences, la formation et les aspects sociaux qui renforcent notre marque employeur. En parallèle, et dans l’objectif de renforcer la compétitivité, la BCVS investit dans l’informatique et la technologie (IT). Cet engagement permet de proposer des services digitaux toujours plus développés à notre clientèle, suivant une tendance marquée depuis quelques années.